IR n°1
Évolution de l’être humain
Depuis les années 2000, les enfants sont évolués sur le plan de la conscience spirituelle. Ils sont sensibles et curieux, ils présentent très souvent un tempérament hyperactif, lequel n’est pas forcément bien compris par leur entourage. Ils ont un profond respect pour tout ce qui touche à l’homme et à la nature. Ils ont souvent une longueur d’avance sur les autres. Ils peuvent dès leur jeune âge avoir du mal à comprendre la lenteur des autres. Ils tolèrent difficilement les comportements suspicieux ou malhonnêtes.
Ces enfants sont avant tout « des cerveaux droits », dont l’esprit est synthétique mais qui arrivent dans un monde gouverné par des « cerveaux gauches », dont l’esprit est plutôt analytique. Ils font preuve d’une grande conscience de leur entourage. Ce sont des enfants entiers, qui font ou disent ce qu’ils pensent. Ainsi, ils ne comprennent pas les adultes qui disent une chose mais qui font le contraire. Cela peut leur faire perdre confiance vis à vis des adultes et les laisser dans une incompréhension et un découragement, ce qui peut les pousser à se fermer aux autres et se désintéresser de ce qui touche notre monde. Comme ils ont souvent la particularité de lire dans les pensées, ils peuvent être déçus, éprouver un fort sentiment de solitude et d’incompréhension et de ce fait, ont énormément besoin d’être aimés. Ils ont besoin d’une grande écoute, car il est essentiel qu’ils soient compris et pris au sérieux, même si ce qu’ils disent nous déroute. C’est ainsi qu’ils pourront être vraiment eux-mêmes et se confier comme ils le désirent.
« Ne limitez pas un enfant à votre propre apprentissage, car il est né à une autre époque. »
Proverbe
Il est important de leur apprendre que leurs ressentis sont justes. C’est pourquoi, vous vous devez en tant que parents, d’être à son écoute et d’avoir conscience de ce qu’il est vraiment.
Certains enfants sont hautement évolués sur le plan vibratoire. Ils ne communiquent pas aisément à l’oral, ils peuvent s’inventer un monde imaginaire et se renfermer sur eux-mêmes. Ils ont besoin de moments de solitude pour se régénérer, ou se défaire des énergies de la journée. Ils ont besoin de s’immerger régulièrement dans la nature. Ils sont dans l’empathie, la joie, la sérénité, la discrétion, la sensibilité, etc… . Ils sont extrêmement sensibles aux émotions des autres qu’ils perçoivent en profondeur.
État actuel
On vit toute sorte de peurs : la peur d’avoir peur, le manque de confiance, la honte, le dégoût… . C’est une vigilance permanente, un état de contrôle, de tension nerveuse dans tout le corps.
Il est bon de nous rappeler que nous sommes des êtres libres et que nous pouvons, au nom de notre liberté, décider de prendre une autre direction. Cela aura pour conséquence de nous faire probablement vivre des expériences qui n’ont pas été prévues.
« Les grandes transformations se font à petits pas. Pose une pierre chaque jour, n’abandonne jamais ta construction, et l’édifice grandira… Combats le doute et la paresse… Tiens constamment ton esprit en éveil… Observe, comprends et aime. »
-Dugpa Rinpoché
« Pour plaire à tout le monde, nous nous adaptons à la culture et ignorons notre vraie nature. » -Martha Beck
La perte du but de la vie est la première chose qui survient lorsque les gens s’adaptent trop à la culture dominante. Ensuite, ils développent des problèmes émotionnels : colère, tristesse ou peur sous une forme ou une autre. Viennent ensuite les troubles physiques, les problèmes professionnels, relationnels. Les addictions sont plus fréquentes, car les gens se tournent vers des substances en guise d’automédication contre la souffrance. Ce qui est fou, c’est que ces personnes n’ont aucune idée de ce qu’il se passe. Elles ont l’impression de faire tout ce qu’il faut, mais elles ne se sentent pas bien. Nous faisons des choses, car on nous a appris qu’elles nous apporteraient le bonheur, la prospérité ou un certain statut. Et si cela ne nous rend pas heureux, nous pensons que nous faisons manifestement quelque chose de mal et nous redoublons d’efforts, toujours dans la même direction. Mais cela nous éloigne encore plus de notre coeur. Tout ce qui compte, c’est de savoir dans quelle mesure vous êtes en contact direct avec ce que vous ressentez au plus profond de vous même et ce qui est donc bon pour vous.
Chaque enfant naît dans l’intégrité. Mais avant même de pouvoir parler, nous avons déjà reçu d’innombrables signaux de ce qui plaît et de ce qui déplaît à notre entourage. C’est ainsi que nous perdons : pour plaire à tout le monde, nous commençons à nous adapter à la culture et ignorons notre vraie nature.
Nous souffrons en Occident d’une hypertrophie de la pensée qui se traduit par un mal-être généralisé. À constamment s’interroger sur le pourquoi du comment des choses, nous finissons par devenir angoissés. L’enfer n’est pas autre chose que l’enfermement dans ses pensées.
« La Voie résidera en toi, quand tu ne seras plus à t’enquérir de la causalité et qu’enfin est tari le sempiternel et épuisant pourquoi des choses. »
-Thouang-teu
Arthur Rimbaud : » Je est un autre. » Il est conscient de l’abîme séparant son être essentiel de son être existentiel. Ce « je » évoqué par le poète désigne ce « point vierge » en nous libre, léger, joyeux, audacieux, intègre, impartial, immuable. Ce « je » est aussi notre part invulnérable car il n’est affecté ni par les agressions extérieures ni par les troubles de notre psychisme.
C’est ce que ressentait Victor Hugo : « Il y a dans mon âme une fleur que nul ne peut cueillir. »
De même Albert Camus : « Dans les profondeur de l’hiver, j’ai compris qu’il y a en moi un éternel été. »
Comment éveiller notre conscience ?
Il y a plusieurs siècles, Platon nous racontait l’histoire d’une grotte où vivait un peuple qui ne connaissait que cette grotte. Leur vision du monde était représentée par l’intérieur de ce lieu et les ombres qui se formaient sur les parois étaient leurs dieux. Certains d’entre eux décidèrent d’aller plus loin, par opposition avec les autres. Ils partirent, puis trouvèrent une ouverture vers le monde que nous connaissons. Malgré les siècles passés, nous sommes encore enfermés dans des visions restrictives et partielles du monde qui nous entoure.
Il est essentiel pour progresser et évoluer, d’accepter de nous ouvrir à une réalité plus grande. En acceptant de ce fait de nous éveiller, notre vision du monde s’en trouvera changée et agrandie. Il faudra acquérir le regard neuf de l’enfant pour grandir et pour cela mettre de côté ce que nous avons appris, afin de pouvoir entrer dans un domaine plus vaste et dépasser nos limites. Le meilleur moyen d’appréhender un sujet est de l’expérimenter par soi-même; voir, vivre et ressentir les choses car aucune réponse verbale ne peut satisfaire pleinement notre conscience.
Arrêtez de vous mentir à vous même. Arrêtez de mentir aux autres et essayez de ressentir vraiment. Si une pensée vous cause de la peine c’est qu’elle est sans doute fausse. Il peut-être bon de vous poser ces questions : « Qu’est-ce qui m’inspire ? Qu’est-ce que je veux réellement faire ? Où sont mes passions ? Qu’est qui m’appelle ? » Pour nous réaliser, l’important est de trouver dans ce que nous faisons l’harmonie avec l’esprit que nous sommes.
« Je ne vois pas d’autre moyen de savoir jusqu’où on peut aller à part se mettre en route et marcher. »
-Henri Bergson
« La sophrologie apporte de nombreux avantages quotidiens en travaillant sur les plans corporel, mental et émotionnel. Sur le plan corporel, elle aide à gérer les somatisations, à améliorer la qualité du sommeil, à faire face au stress et à atténuer la douleur. Au niveau mental, elle favorise la gestion des pensées, le développement de l’attention, de la concentration et de la mémoire. Sur le plan émotionnel, elle permet une meilleure gestion des émotions tout en renforçant les émotions positives. » Extrait de l’article : « 3 questions au Dr Natalia Caycedo » Revue Happinez n°78 (Sofrocay©)
Les bienfaits de la sophrologie pour l’esprit et le corps, une thérapie plus que jamais utile au sein d’une société qui souvent nous plombe et où le stress n’est jamais bien loin.
Avec la thérapie que je vous propose; thérapie PBQ®, sophrologie Caycédienne®; vous retrouvez la respiration, l’inspiration, l’aspiration. Nous avons tous une vocation aussi unique que nos empreintes digitales mais il faut du courage pour devenir celui que nous sommes dans notre nature propre, car ceci demande de se libérer
de ses conditionnements. L’homme moderne a tant de choses à faire qu’il considère comme une perte de temps tout ce qui ne donne pas de résultats immédiats. Au mieux, il réserve cette tâche pour le temps de sa retraite.
« Trop impliqué dans les affaires du monde, l’homme néglige son être profond et se consume. »
-Confucius
« Les crises sont le reflet des habitudes que nous portons en nous… Il s’agit simplement de changer l’idée que nous nous faisons du réel… Nous adhérons trop souvent à ce qui nous est présenté, car cela correspond à la façon dont nous avons appris à réduire notre champ du réel,… Quelle que soit la situation, on n’imagine même pas qu’il puisse y avoir un cadre plus large offrant davantage de possibilités… Aujourd’hui, réseaux sociaux, plateformes et avatars nous protègent de la confrontation physique au réel. Là est le piège, car nous participons ainsi à la disparition du corps, qui devient secondaire, au profit d’une image virtuelle fantasmée, idéalisée et toute puissante… » Extrait de l’interview de Pascale de Gail Athis « Sauver le réel » Revue Nexus n°150 (Psychobiologie Quantique©)
« En élevant le point de vue que l’on a sur une situation, on peut modifier la nature de l’expérience et son issue. »
-Pascale de Gail Athis
« Homo faber, l’homme qui se sert de ses mains.
Homo sapiens, l’homme qui se sert de sa raison.
Homo mysticus, l’homme qui se sert de son oeil spirituel. »
-Jean Guitton
Références bibliographiques
- Dr Natalia Caycedo : Happinez n°78
- Martha Beck : Happinez n°78
- Pascale de Gail Athis : Nexus n°150
- Hesna Cailliau : Le paradoxe du poisson rouge